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Chroniques matinales

Chroniques matinales

Par deux points de vue passent une ...droite. Par un point de vue passe une gauche ou le contraire. Des chroniques et photographies publiées dans les journaux: "LE MONDE", "Le MONDE MAGAZINE" "LE MONDE TÉLÉVISION""LE NOUVEL OBSERVATEUR", "Le nouvel obs .fr","Les INROCK...", "LA TRIBUNE DE GENÈVE", "POLITIS",Action communiste .les informations dieppoises le réveil L'anticapitaliste, "La FRANCE "AGRICOLE",La Manche libre.fr "le Plus"."La VIGNE", "SINE mensuel "La Manche libre.fr" accréditation festival Albi, fête de l'Humanité. festival off Avignon. (plus de 1000 chroniques publiées) chroniques et flash info à Radio FMR Jusqu'à 2500 visites par jour....! événements ,photographies Igor Deperraz Normalien . études de cinéma à Paris-Sorbonne. jury Petits Molière Téléphone 0785473094

Publié le par igor deperraz

~~Clochard s’en va Où sont donc passés nos bons vieux clochards d’antan ? Ceux qui avançaient à cloche-pied à travers les villes .Des hommes portant souvent la veste et la chemise débraillée ; dans leur poche une bouteille de rouge européen. Du pinard comme étendard.

Pas de chiens féroces ou de manche agressive, juste un parler franc et une pauvreté affichée. Une boîte de pâté Enaff, quelques raviolis dans un brodequin de cuir, la situation sanitaire de ces hommes invisibles n’étaient pas très lénifiants .Chaque ville, chaque bouche de métro avait le sien, celui que l’on chouchoutait ou que l’on protégeait .Le cinéma portait un regard bienveillant pour cette profession reconnue.

Plus tard tu seras clochard si tu ne travailles pas à l’école. Chiche pensait ces jeunes oreilles découragées par une instruction qui leur paressait trop coûteuse en énergie. Le clochard était cette figure éternelle qui arpentait les rues avec son litron comme pour nous rappeler notre modeste condition. En quelques dizaines d’années, la figure charismatique qui cachait souvent une grande misère s’est transformée en SDF, punk à chien .de plus en plus jeunes mêlant misère intellectuelle, perte d’emploi, femmes à la dérive, enfant de foyer

. Le clochard céleste a laissé place aux réfugiés de la misère .Albanais sur les cotes de la manche attendant un bateau pour l’Angleterre dans la jungle de calais, jeunes alcoolisés dans les centres-ville .Il n’ont plus de visages, d’identités, on les nomme par leur nationalité..Les Albanais ! Ou par défaut, les SDF ! La belle et le clochard a perdu de son aura .La mendicité est devenue le miroir qui rode sur le chemin parsemé d’embûches du libéralisme.

Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

Le sapin de Noël en Kitch

Le sapin de Noël est une tradition qui ne faisait pas que des heureux en ces temps de restriction budgétaire. Ces dernières années, on ne rechignait pas à la dépense pour ces périodes de fin d’année et l’on mettait des sapins comme l’on sème des pommes de terre sur les places publiques et dans les classes des écoles sans se poser des questions

.

Le grand maître mot « restriction budgétaire » arriva très vite aux oreilles de quelques édiles municipaux qui firent rapidement leur calcul .Un sapin en plastique coûte le même prix qu’un beau sapin de bois fraîchement coupé et sa longévité peut dépasser les 20 ans .certes le sapin artificiel est ce que la chaussure est au steak, mais en y faisant pas trop attention et en bourrant l’objet de guirlandes kitchissime ,on y verrait que du feu !

Les classes d’école furent rapidement dotées de l’objet « made in china » sous le bon prétexte que c’était plus écologique et plus respectueux de l’environnement .Cet argument n’était pas dénué de fondement, tant sur l’utilisation parfois abusive de produit de traitement que sur l’utilité économique de gaspiller pour quelques jours des milliers d’hectares de terres cultivables. Le sapin en plastique devait donc s’imposer comme l’achat responsable et surtout le modèle de développement durable. Quel modèle allait-on transmettre à ces petits yeux émerveillés jadis par l’odeur du bois et la noblesse de l’arbre en pleine croissance ! un apprentissage du faux et du toc pour compagnon de ses rêves d’enfance.

Ne devrait on pas mettre aussi des vaches en plastiques dans les champs ,des pommes et des abricots factices pour faire semblant .Et pourquoi pas des voitures en plastiques à la porte des écoles pour faire comme avant . Ne serait-il pas plus courageux de planter des sapins dans la cour des écoles ou plus simplement de livrer des arbres en pot. À quelle virtualité enchaîner nos rêves pour faire du sapin en plastique l’ambassadeur de Noel.

Igor Deperraz

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Publié le par igor deperraz

Tous des numériques

L’éducation nationale est-elle prête à se livrer corps et âme au démon du tout numérique. On connaissait les tableaux numériques, les tablettes et le suivi en ligne des élèves, mais devra-t-on passer à l’ère du tout numérique pour faire entrer l’éducation dans cette mouvance aux contours flous.

L’école doit- elle toujours suivre les modes au risque de perdre son âme et sa fonction ?

Que va-t-on trouver dans cet engouement pour la mise en écran de la situation pédagogique ? Une aide à l’apprentissage comme peut l’être un robot de peinture sur une chaîne automobile, un tuteur infaillible pour élèves en difficultés ? Si l’on enlève le copier-coller du manuel scolaire, il reste un formidable outil didacticiel pour accompagner les savoirs.

Cette intrusion de la machine dans l’univers de la pensée en formation est-elle vraiment du ressort de la relation professeur élève.

Donnez des outils complémentaires et accessoirement des illustrations du propos à visage humain n’est que bénéfice pour l’esprit, mais s’immerger dans un monde virtuel sans limites est une attitude suicidaire en termes de socialisation.

La grande richesse de l’école est de proposer de l’humain. En banalisant le numérique, le Maître ne deviendra que l’accessoire de la machine.

À ce jeu dangereux, la place même de l’enseignant deviendra inutile.

L’école pourrait tout au contraire devenir le lieu des apprentissages manuels et intellectuels. Le fait main des instituteurs et professeurs .Un label de qualité made in France, loin de la googolisation des esprits, en retrait de la powerpointisation .

Un sanctuaire du savoir-vivre, entre le marronnier et le jeu de bille. Une école de la liberté qui n’exclurait pas le numérique, mais n’en ferait pas une nouvelle religion. Une école laïque en quelque sorte …

Igor Deperraz

commentaire de Didier

~~Considérer le numérique comme "une mode" serait, à mon avis, une erreur pour au moins deux raisons. La dernière étude de l'OCDE montre que la fracture numérique s'est déplacée de l'équipement à l'usage. En un mot, quasiment toutes les familles ont accès aux technologies qui sont devenues abordables mais seuls les enfants des familles les plus aisées savent s'en servir d'une manière raisonnée. Cette capacité n'est pas innée (pas de Digital Native) mais est bien transmise par le noyau familial. Si l’École de la République n'enseigne pas à bien utiliser internet, une tablette, un réseau social alors elle continuera à creuser les inégalités. Le deuxième point nous concerne directement. A trop vouloir retrouver le métier que nos parents ont connu (le "marronnier et les billes") on en oublie de regarder évoluer la société dans laquelle l’École se situe. L'instituteur transmettait un savoir. Le professeur d'aujourd'hui et de demain continuera de le faire mais sa parole se noie désormais dans un océan de connaissances directement, immédiatement, gratuitement et librement accessibles. Le numérique offre une chance de remettre de l'Humain dans l'école ; sur ce point je vous rejoins. En revanche, je ne pense pas que le maître en blouse grise sur son estrade soit le modèle humain à suivre. Le numérique est un outil qui doit permettre à l'enseignant de trouver enfin sa place de médiateur entre la connaissance et l'élève... un outil parmi d'autres que le professionnel saura utiliser avec discernement. S'il ne le fait pas, des écoles privées seront de plus en plus nombreuses à s'en saisir car les familles refusent de voir leurs enfants "instruits" comme eux ou leur parents l'ont été... et elles ont bien raison !

et l'école devint numérique chimérique

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Publié le par igor deperraz

Des profs et des hommes

La suppression des notes à l’école ne sera pas qu’un simple accessoire politique pour tenter de redonner le goût d’apprendre aux élèves, elle agira de facto sur la gestion des personnels de l’éducation nationale. On ne peut d’un côté défendre son côté négatif sur le développement des élèves et l’appliquer au contrôle des professeurs.

Dans le primaire, la note correspond à une appréciation qui est loin de refléter l’esprit de bienveillance des promoteurs de la suppression des notes ! Le prof est noté en fonction de critères qui ne sont ni palpables ni mesurables comme dans le secondaire. Révolutionner la manière d’appréhender la qualité d’un travail devra passer par l’introspection des inspections. Le terme même d’inspecteur fut d’abord utilisé dans son sens premier, celui qui scrute le cœur comme aimait à le décrire saint augustin pour se recentrer sur ses missions actuelles, beaucoup moins romantiques, une personne chargée d’un contrôle déterminé.

La notation a une vertu contagieuse dans l’éducation nationale et comme pour les élèves, le professeur mal noté a peu de chance de voir sa situation s’améliorer, il sera parfois stigmatisé. La note que l’on met à un élève comme à un professeur à ceci de paradoxal qu’elle enferme le sujet dans une catégorie. Le mauvais élève ou le mauvais prof.

La note n’a pas qu’un effet infantilisant, elle a un effet mémoire. Supprimer la note pour les élèves comme pour les enseignants aurait le mérite de ne pas figer les uns et les autres dans des catégories définitives.

Si l’on enlevait enfin l’esprit de compétition pour lui substituer un esprit de coopération, on obtiendrait des résultats plus expressifs et plus conformes à l’esprit de la République. L’évaluation à l’école primaire ne fait que renforcer les inégalités sociales. Les notes reflètent plus l’adhésion aux codes de la classe dominante que la réelle capacité de l’apprenant à s’approprier les savoirs.

La suppression des notes est un chantier qu’il faut mener à bien pour refondre l’esprit d’entreprendre pour le bien commun. Enseigner demain, c’est favoriser l’intelligence collaborative et revenir à une mesure à taille humaine de l’instruction.

Igor Deperraz

photographie igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

~~Glander ou glaner dans la France de 2014-11-25 Le droit de glaner date d’un édit royal du 2 novembre 1554. Cela fait donc 460 ans que l’on peut après le premier novembre ramasser dans les champs ou les vergers ce que le maître des lieux n’a pas daigner prendre .La fameuse part du pauvre ; les cerises que l’on laisse pour les oiseaux .La cour d’appel a confirmé ce droit, en 1991. Tout n’est pas si simple et il existe de nombreuses exceptions à cette règle, mais en ces dernières années les glaneurs sont de retour. Ils glanent sans outil comme il est d’usage et arrive à récolter plus de 100 kilos de pomme de terre par jour. La mécanisation laisse derrière elle bien des petits bonheurs posthumes .Sous la pluie et le vent ,une armée sans visage ramasse les dernières grappes de raisin pour se concocter un petit rouge maison .Le grappillage des pommes n’est pas du maraudage et l’on peut même se demander si les pommiers ne sont pas soulagés de voir arriver ces robins des fruits pour alléger leurs branches .Des millions de chômeurs en quête d’activité ou des millions de nouveaux pauvres désireux de continuer à se nourrir sans mendier au restaurant du cœur . Les champs accueillent aussi leurs pauvres et ce droit de glanage révèle le grand désarroi économique de notre pays .Le retour des glaneurs fait suite au retour des chômeurs que l’on pense abusivement glandeur. Tout se ramasse, y compris les glands ! Ce grand retour du moyen âge dans nos campagnes n’a pas de quoi nous rassurer sur l’État réel de notre pays. Un pays de glaneur n’est plus tout à fait une grande nation …Bientôt nous pourrons peut être glaner les subventions de Bruxelles dans ces mêmes conditions…. Igor Deperraz

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Publié le par igor deperraz

POURQUOI ? une école de la bienveillance ,sans notes ni évaluations ,sans compétition ,sans reproche et sans jugement ..Peut être parce que nous nous savons au fond de nous même, que demain devra se gérer au jour le jour ,sans avenir radieux ,sans utopie Un grand champs de bataille s'ouvre pour nos enfants sans que nous en connaissions ,ni le combattants ,ni les victimes

Que voulons nous transmettre d'autre que ses valeurs d'humanité qui nous ont porté jusqu'à aujourd'hui dans une relative paix tempérée. A quoi bon donner des illusions de compétitions lorsque le seul refuge au chao qui s'installe insidieusement sur les territoires démocratiques n'est que souvenir d'un altruisme salvateur

De la bienveillance pour ceux qui devront tout simplement retrouver les gestes primitifs de la vie sur terre.

Igor Deperraz novembre 2014

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Publié le par deperraz igor

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Publié le par igor deperraz

Racisme ou réalité de l’Islam radical

Quelle est donc cette prude attitude qui consiste à exonérer les jeunes partis faire le violeur en Syrie ou ailleurs sous prétexte de guerre sainte ? on comprend que leurs parents ne les reconnaissent pas, mais pouvons -nous collectivement tolérer ce que font cette bande de pillards obscènes dans ce que l’on appelle avec un peu de légèreté « l’État islamique ».

Ces tortionnaires ne sont pas des victimes d’un endoctrinement sectaire comme on aimerait le croire ici ou là pour cacher une réalité plus crue .Ils prennent plaisir à égorger, tuer ou violer. S’ils ont su prendre la décision courageuse de quitter leur pays pour s’engager dans une armée qui a clairement affiché ses intentions, ils doivent avoir le courage d’en assumer les conséquences.

Ils devraient naturellement perdre la nationalité française et être jugés par un tribunal international siégeant dans un pays arabe.

Les criminels nazis ont été traqués et poursuivis toute leur vie, pourquoi n’en serait il pas de même pour ces jeunes hommes qui ont choisi la torture et l humiliation pour passer leur jeunesse.

On bouffe du curé, on se gausse des juifs en toute liberté, mais dès qu’il s’agit d’islam, il faudrait adopter une attitude bienveillante jusqu’à faire passer ses criminels de guerre pour des victimes d’une secte.

Sous prétexte de ne pas heurter une communauté, on a des réticences à évoquer la radicalisation du message religieux dans les prisons et quelques mosquées. Accepterions-nous aujourd’hui une église catholique se référant à la sainte inquisition.

Cette façon ultra minoritaire d’envisager la pratique religieuse de ‘islam » est à condamner et à bannir.

Igor Deperraz

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Publié le par igor deperraz
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