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Chroniques matinales

Chroniques matinales

Par deux points de vue passent une ...droite. Par un point de vue passe une gauche ou le contraire. Des chroniques et photographies publiées dans les journaux: "LE MONDE", "Le MONDE MAGAZINE" "LE MONDE TÉLÉVISION""LE NOUVEL OBSERVATEUR", "Le nouvel obs .fr","Les INROCK...", "LA TRIBUNE DE GENÈVE", "POLITIS",Action communiste .les informations dieppoises le réveil L'anticapitaliste, "La FRANCE "AGRICOLE",La Manche libre.fr "le Plus"."La VIGNE", "SINE mensuel "La Manche libre.fr" accréditation festival Albi, fête de l'Humanité. festival off Avignon. (plus de 1000 chroniques publiées) chroniques et flash info à Radio FMR Jusqu'à 2500 visites par jour....! événements ,photographies Igor Deperraz Normalien . études de cinéma à Paris-Sorbonne. jury Petits Molière Téléphone 0785473094

Publié le par igor deperraz

photographie igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

~~CHarlie hebdorado de la presse .Il y a des hommes que nous avons croisés, des regards échangés et ces formidables caricatures qui nous ont tous fait rire un jour ou l’autre .Pour beaucoup d’entre nous, Charlie hebdo, c’était une bouffée d’air pur dans un monde qui se prend trop souvent au sérieux. Les caricatures de Mahomet ont propulsé la rédaction de Charlie sur la scène internationale .

Charlie hebdo n’était plus ce journal anar et potache, mais la cible d’une armée ennemie. Un vrai journal engagé contre l’Islam radical et la barbarie. Sans soutien ni aide des pouvoirs et de la presse ! Charb pensait- il vraiment continuer ce combat solitaire sans autre protection qu’un fonctionnaire de police affecté à sa sécurité ? Pendant que Boko Haram fondé par Mohamed Yosufen en 2002 multipliait les atrocités et les exécutions, la communauté internationale faisait le gros dos.

La France aurait versé selon des sources informelles 7millions de dollars pour libérer une famille française prise en otage .176 enseignants auraient été exécuté ,276 lycéennes enlevées et violées sans recevoir le moindre dollar pour leur libération. Aujourd’hui des milliers de personnes sont massacrées. Des milliers d’autres sont pris dans l’enfer de l’État islamique sans que la communauté européenne ou internationale ne veuille lancer une grande coalition internationale pour prendre le problème à la racine. Dans ce contexte si pesant et surtout si délétère, pouvait-on applaudir et encourager ces caricatures juvéniles qui allaient immanquablement attirer la foudre et la barbarie sur un journal bien seul dans son combat contre la barbarie .

On achète aujourd’hui Charlie comme on se précipite chez son marchand de téléphones portables pour avoir le dernier iPhone ? Une façon comme une autre de nous dédouaner de cette réalité qui nous gêne .

On fouette et l’ on emprisonne en Arabie saoudite pour les mêmes raisons que l’on a massacré nos amis en plein Paris .Le Katar finance des projets dans les banlieues françaises ou investit dans des sociétés françaises, mais ou est la liberté dans ce pays ami ? Si la provocation n’est pas la bonne réponse à ce problème politique fondamental, la passivité des démocraties occidentales et de l’Union européenne ne peuvent se dissoudre dans une unité européenne de façade sur la liberté d’expression. Il n’y aura jamais plus de Charlie hebdo sans Cabu . Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

~~Qui est vraiment Charlie ? Qui se rappelle du vrai Charlie des années 70 ? Cavanna, Choron, Reiser et toute une équipe croquant le monde dans la pure tradition libertaire. Bouffant du curé et du politique à pleine dent et à longueur de page. En 1992 Philippe Val rachète avec Cabu et le chanteur Renaud l’hebdomadaire pour relancer le titre, alors au bord du gouffre. Philippe Val en devient le Rédacteur en chef en 2004 au mépris de son fondateur Cavanna.

Un Philippe Val qui n’aura de cesse d’étouffer la rédaction pour ne pas contrarier peut être, son amie Carla Bruni qu’il rencontra en 2005. Il y a aura ensuite la controverse avec Siné qui sera licencié le 15 juillet 2008, les départs de Delfeil…Choron …Corcuff. Philippe Val quitte Charlie en mai 2005 .Les caricatures du journal Danois Jyllands Posten reprises dans Charlie rapporteront à Philippe Val 330 000 eurosCabu 333 000 euros et Bernard Maris actionnaire 110 000 euros, Éric Portheault 55 000 euros. Des sommes qui n’ont rien d’exceptionnel dans le monde de l’édition et qui contribueront dans une large mesure à la pérennité du titre, mais qui porteront à controverse .Les caricatures sur le prophète Mahomet, remarquablement provocatrice et utiles à la liberté d’expression n’ont-elles pas servies à palier les insuffisances rédactionnelles d’un titre à bout de souffle ? Le Charlie hebdo de 2014 était usé et n’avait pas su renouveler son style. Il continuait à porter les conséquences de la mise à l’écart de Siné .

Si la tète de CHarb était mise à prix par l’Islam radical, c’est tout le journal qui était la cible de ces combattants et Charb en avait conscience puisqu’il avait demandé l’aval de tout le personnel pour continuer à publier des caricatures du prophète Mahomet .D’une grande pertinence et d’un remarquable trait de plume, Charb avait su toucher le mouvement islamique là ou le ridicule tue. En ce sens Charlie Hebdo, avait clairement et courageusement décidé de porter un coup fatal aux intégristes qui se réclament de l’Islam.

L’attaque « on a tué Charlie » était bien dirigé contre le journal et non les personnes, c’est le journal dans son ensemble qui a été pris pour cible. Un acte de guerre contre la France et non un acte criminel comme on voudrait le penser. Les terroristes n’agissent pas contre les hommes, mais contre les idées et c’est en cela que la tuerie à Charlie Hebdo est une déclaration de guerre contre l’État français .La France paye son engagement courageux au Mali, aux confins de la Syrie. La politique de François Hollande est courageuse, mais peut-il continuer à œuvrer seul sans ses partenaires européens pour en diluer les conséquences ?

En termes de maintien de l’ordre, on s’étonne que deux hommes aient pu traverser Paris sans être interpellés ? N’y avait-il que deux voitures de police en circulations ce jour-là ? Les deux combattants d’une armée ennemie ont réussi à faire parler de leur cause …la constitution d’un État islamique et en cela, ils ont déjà gagné une bataille.

La disparition brutale d’hommes et de femmes que l’on percevait comme étant de la même famille est d’une grande émotion, il n’en faut pas moins la mettre en perspective avec ses milliers de femmes violées ou tuées, hommes torturés, ces maisons détruites en Syrie, Libye et dans l’ensemble des zones que l’État islamique contrôle par la force ou par l’esprit. Des zones peuvent être plus proches que l’on ne le pense. La laïcité est la force de la République, son respect est un combat de tous les jours qui est encore loin d’être gagné.

Igor Deperraz

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Publié le par igor deperraz

12 morts à la rédaction de Charlie Hebdo ~

Travailler le dimanche aurait pu sauver des vies !

~Charb avait tort…et le tortue

Stéphane Charbonnier dit Charb aura-t-il été trop loin dans son combat légitime contre l’emprise insupportable de l’Islam fanatique ? Voile intégral, prêche et position complètement liberticide ne peuvent avoir leur place dans la République française .Était-ce aux journalistes, plumes à la main de mener ce combat ? « Il vaut mieux vivre debout qu’à genoux », mais il faut surtout vivre. En s’attaquant frontalement et ouvertement aux groupes fanatiques, la plume restait une arme bien fragile.

L’État français n’a pas pris toute la mesure de la menace effective et réelle que fait peser la misère intellectuelle et la radicalité de personnalités fragiles et solubles dans les discours intégristes. Le pied d’Achille provient de la peur et peut être de la mauvaise conscience que l’on a envers une communauté qui ne demande qu’à vivre sa religion comme une autre ,loin des polémiques et des positions extrêmes . L’espace publique est un espace laïque et il ne faut laisser aucune place à négociation. Dans la République, on mange du cochon ou pas, on écrit ce que l’on veut et l’on caricature qui l’on veut dans le respect des lois fixées par la représentation nationale .Il n’y a pas de racisme antimusulman à poser clairement les règles du jeu du vivre ensemble.

Les terroristes n’attendent que cela pour dresser les uns envers les autres, mettre la communauté musulmane en porte à faux. Peut être, mais il y a un vrai problème avec la radicalisation de l’islam en France comme il y pourrait y en avoir avec les sectes catholiques ou protestantes sur l’avortement ou le mariage pour tous.

Cabu ne cessera jamais d’habiter mon imaginaire, le grand Duduche aura accompagné mes années lycées comme toute une génération de rêveurs pacifiques.

Stéphane Charbonnier pensait-il entraîner la disparition de son journal en faisant le djihad contre le djihad ? Je pense qu’il n’appartient pas aux journalistes de prendre les armes contre les groupes terroristes sans assurer pour eux-mêmes et leurs proches une sécurité absolue. Ceux qui témoignent contre la mafia changent de pays et d’identité. 12 morts à la Rédaction de Charlie Hebdo …travailler le dimanche aurait pu sauver des vies …C’est aussi ça l’esprit Charlie …

Igor Deperraz

12 morts à la rédaction de Charlie.Travailler le dimanche aurait pu sauver des vies
12 morts à la rédaction de Charlie.Travailler le dimanche aurait pu sauver des vies

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Publié le par igor deperraz

Les bans pudiques

 

La décision d’une mairie de grillager les bancs publics du centre ville aurait de quoi nous indigner sur la place que l’on entend partager aux sans domiciles. Peut-on refuser aux gens de la rue d’utiliser l’espace de tous pour se reposer, voir renouer avec le lien social qui leur est trop souvent refusé ?

Cette question est au cœur de la démocratie. Les barrières ont été posées à travers les différents arrêts des cours de justice. Droit de l’homme, égalité, voir compassion devraient nous inciter à accepter que des hommes et des femmes mis au ban de la société puissent utiliser les bancs publiques sans obstacles ni entraves. Le banc n’est-il pas depuis toujours le domicile fixe du sans abri ? Pour les migrants de Calais, les forêts, les champs aux alentours ne sont- ils pas des lieux pour tous. Ne se promène-t- on pas en forêt ou ne ramasse-t-on pas des champignons dans des espaces que nous prenons souvent à tort pour des lieux publics ?

Hier, les gens du voyage réclamaient le droit de s’installer sur des terrains de football ou les champs d’agriculteurs parce que l’on ne réservait pas une aire de voyage comme le veut la loi ?

Cette notion d’espace publique ne prend pas en compte l’espace pudique auquel chacun devrait pouvoir profiter ? Au-delà de la compassion et de la souffrance de ces invisibles, il est une notion de liberté partagée que l’on peut néanmoins soulever. Dix canettes de bières, des hommes ou des femmes vautrés dans le vomi pratiquant quelquefois une manche agressive s’approprient- ils parfois l’espace public pour en dévier l’usage commun ?

Les enfants ou les personnes âgées qui s’asseyaient sur les bancs de la ville ou les parents qui promenaient leurs enfants avant la « jungle » de Calais peuvent ils toujours le faire ? Peut-on continuer à accepter que l’effort de tous pour faire de l’agora un lieu d’échange social soit souillé par l’inconduite de quelques uns.

La décision de grillager est ubuesque, d’autres mairies auraient tout simplement enlevé ces bancs mais elle révèle notre état d’esprit. Nous voulons continuer à nous voiler la face sur la détresse de milliers d’exclus sans pour autant bafouer nos idéaux. Pourquoi une centaine de personnes en détresse gâcheraient la convivialité de milliers d’autres .Une équation que nous nous refusons de résoudre avec parcimonie ?

Igor Deperraz

Les bans pudiques

 

La décision d’une mairie de grillager les bancs publics du centre ville aurait de quoi nous indigner sur la place que l’on entend partager aux sans domiciles. Peut-on refuser aux gens de la rue d’utiliser l’espace de tous pour se reposer, voir renouer avec le lien social qui leur est trop souvent refusé ?

Cette question est au cœur de la démocratie. Les barrières ont été posées à travers les différents arrêts des cours de justice. Droit de l’homme, égalité, voir compassion devraient nous inciter à accepter que des hommes et des femmes mis au ban de la société puissent utiliser les bancs publiques sans obstacles ni entraves. Le banc n’est-il pas depuis toujours le domicile fixe du sans abri ? Pour les migrants de Calais, les forêts, les champs aux alentours ne sont- ils pas des lieux pour tous. Ne se promène-t- on pas en forêt ou ne ramasse-t-on pas des champignons dans des espaces que nous prenons souvent à tort pour des lieux publics ?

Hier, les gens du voyage réclamaient le droit de s’installer sur des terrains de football ou les champs d’agriculteurs parce que l’on ne réservait pas une aire de voyage comme le veut la loi ?

Cette notion d’espace publique ne prend pas en compte l’espace pudique auquel chacun devrait pouvoir profiter ? Au-delà de la compassion et de la souffrance de ces invisibles, il est une notion de liberté partagée que l’on peut néanmoins soulever. Dix canettes de bières, des hommes ou des femmes vautrés dans le vomi pratiquant quelquefois une manche agressive s’approprient- ils parfois l’espace public pour en dévier l’usage commun ?

Les enfants ou les personnes âgées qui s’asseyaient sur les bancs de la ville ou les parents qui promenaient leurs enfants avant la « jungle » de Calais peuvent ils toujours le faire ? Peut-on continuer à accepter que l’effort de tous pour faire de l’agora un lieu d’échange social soit souillé par l’inconduite de quelques uns.

La décision de grillager est ubuesque, d’autres mairies auraient tout simplement enlevé ces bancs mais elle révèle notre état d’esprit. Nous voulons continuer à nous voiler la face sur la détresse de milliers d’exclus sans pour autant bafouer nos idéaux. Pourquoi une centaine de personnes en détresse gâcheraient la convivialité de milliers d’autres .Une équation que nous nous refusons de résoudre avec parcimonie ?

Igor Deperraz

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Publié le par igor deperraz

~~Malaise chez les enseignants du premier degré ? Les professeurs français sont peu payés et ont des congés qui correspondent à la moyenne des pays de l’OCDE. Certes l’économie des sports d’hiver a imposé des vacances supplémentaires en février aux Français, mais dans l’ensemble, il n’y a pas une grande disparité entre les professionnels de l’éducation en Europe

.Les rapports d’évaluation internationaux sont à charge et l’on ne compte plus les invectives contre une profession qui ne serait pas assez experte pour éradiquer la mal-lecture ou la mal-orthographe. L’école et le Ministère de l’Éducation nationale font donc tout leur possible pour remédier à ce problème .Des programmes et des objectifs changent tous les ans, voire toutes les semaines pour répondre au plus pressé.

L’entreprise est louable comme l’enfer est bordé de bonnes intentions, car il y a urgence à considérer l’impact psychologique qu’une telle pression sur les résultats entraîne. Le syndrome France Telecom n’est pas loin. Si Vincent Peillon fut bien seul à prôner des inspections bienveillantes et formatrices, les techniques de management pourraient un jour faire surface et amplifier un mal ancien dans le rapport hiérarchique qu’entretiennent les enseignants du primaire avec leur supérieur. Que va faire l’État de tous ces fonctionnaires qui vont dépasser les 55 ans face aux élèves ! N’oubliant pas la polyvalence de ces hussards de la république! le lundi un professeur de sport courant le 100 mètres, le mardi un prof de natation, le mercredi un prof de chant, le jeudi le spécialiste de la langue de Shakespeare et le vendredi le champion de la biologie.

C’est bien vers 67 ans que se situe aujourd’hui l’âge obligatoire pour prendre sa retraite à taux plein .La pénibilité du métier était pourtant avérée à l’âge de cinquante ans ! Les enfants d’aujourd’hui seraient-ils plus sereins et disciplinés comme au temps de cette pénibilité? Y a-t-il une corrélation entre la baisse de notes d’enseignants âgés et le syndrome de gestion à la France télécom ?

C’est aujourd hui folie de penser que l’on peut enseigner dans le primaire jusqu’à 65 ans et même au-delà de 55 ans sans qu’une politique d’adaptation du travail au senior soit mise en place .Il aura fallu plus de dix ans pour mettre en accusation la politique de management de France télécom.... plus de cinquante suicides . Ou sont les lanceurs d’alertes ? Igor Deperraz

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