Claque de fin
¨Pendant que Vincent Peillon et Luc Ferry cherchaient des pistes pour réformer l’Education Nationale, Maurice Boisard, Maire de Cousoire prenait une leçon de Morale du Représentant de l’Etat pour avoir giflé un jeune homme de sa commune « le jour de gloire est arrivé Monsieur le Maire ».
Parce qu’à 63 ans cet élu pensait protéger le bien publique et l’argent du contribuable, il se retrouve aujourd’hui à répondre devant la justice d’un acte qui n’aurait pas du susciter l’opportunité des poursuites de la part du Ministère public .Les victimes d’actes de violence dont la plainte a été classé sans suite apprécieront…
La violence est l’aveu d’un échec et tout adulte doit en être conscient .Gifler un adolescent ne fait qu’aggraver une situation conflictuelle .Le dialogue reste la seule arme de persuasion .Il y a pourtant des cas et des moments ou une bonne claque comme une bonne fessée pose brutalement la barrière entre le chemin des possibles et l’impossible. En pénalisant la gifle ou la fessée impulsive, l’Etat décrédibilise l’action au quotidien des acteurs de l’Education .Du directeur d’école, en passant par la patrouille de police, la peur est de plus en plus du coté du coté des fonctionnaires .Il y a un décalage de plus en plus brutal entre la vie de « Palais » et la réalité du terrain. Cette fuite de l’enfant roi s’exprime aujourd’hui
Avec toutes ses passions devant une justice qui hésite et tergiverse entre la nécessaire protection de l’enfant et les contraintes de la vie collective. Ces situations de renversement ne font qu’accréditer la thèse d’un retour à l’Ordre Morale défendu par des partis extrêmes. Nous sommes tous des Maurice Boisard en sursis. Faut il assister au délitement des valeurs de notre République devant les yeux des jeunes génération sans pouvoir y mettre des barrières ; Indignons nous et plus…
Igor deperraz