A minestria di ceci
La Corse. Le seul fait d’évoquer ce nom fait immédiatement penser à la singularité de ce territoire .Une sorte de village gaulois à la Astérix, retranché derrière ses us et coutumes. On ne devient pas Corse, on nait Corse. Le discours politique du gouvernement français ne change pas. Demain l’ordre républicain sera rétabli .
Chaque nouveau Ministre de l’intérieur s’y déplace pour taper du poing sur la table.
À peine reprend il l’avion que tout redevient normal, c’est à dire tout redevient Corse !
Il y aurait pourtant une solution à ce jeu de dupe, c’est de donner à la Corse un statut dérogatoire pour en faire une vaste Zone franche de non droit.
Légalisons-y les Mafias, comme nous l’acceptons pour les paradis fiscaux qui officient aux portes de nos frontières et œuvrons pour attirer les capitaux en mal de blanchiment. Autorisons la loi salique et contentons nous d’établir une statistique objective sur les morts par arme à feu.
La Corse deviendrait alors le premier territoire où la Mafia peut exposer et vivre librement ses choix idéologiques.
Un vaste parc d’attraction à la Druillet qui éviterait aux Ministres de la République de pratiquer la langue de bois en dégustant une minestria di ceci sous une paillote d’un bord de mer.
Igor deperraz