Brassens Georges ,un élève à risque
Hommage à Brassens sera rendu, le mauvais élève des cours de récréation qui dédia son œuvre à son professeur de français Alphonse Bonnafé est toujours présent dans le cœur des amoureux de la langue française
Georges Brassens s’était, en ce modeste collège de Cette épris de Poésie .
« je hais les haies qui nous emmurent je hais les murs qui sont en nous !écrivit son ami Raymond Devos.
Georges Brassens s’est donc imposé en Poésie contre la Censure, visible et omniprésente de l’ORTF mais plus certainement contre tous les murs des impasses de certitudes et de vérités toutes faites. Pourfendeur de la Morale et de la réputation, il s’est affiché comme un homme moderne, libre penseur et libre bosseur.
Les années ont passé et les oreilles chastes des auditeurs d’émission de radio ont subi moult agressions sans que l’on y prête attention. Certaines de ses chansons n’en demeurent pas moins soumises au veto des programmateurs.
Pourquoi cette autocensure en pleine sexofolie médiatique ?
La poésie ferait elle encore peur ?
La poésie de Brassens touche le bourgeois honnête et met à mal nombre de ses bonnes intentions. »Mourir pour des idées de mort lente » marque le retour de la Raison dans une France tournée vers ses démons. Il est des sujets sur lesquels il ne fait toujours pas bon d’en appeler à Cupidon comme l’affaire DSK, corne d’Aurochs nous le rappelle.
C’est par la lecture de vers en 12 syllabes qu’Alphonse Bonnafé sortit de sa torpeur un des plus grand écrivain du 20 siècle. Une leçon qui doit nous inciter à la prudence dans l’évaluation toujours trop précoce des élèves du canton.
Igor deperraz