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Chroniques matinales

Chroniques matinales

Par deux points de vue passent une ...droite. Par un point de vue passe une gauche ou le contraire. Des chroniques et photographies publiées dans les journaux: "LE MONDE", "Le MONDE MAGAZINE" "LE MONDE TÉLÉVISION""LE NOUVEL OBSERVATEUR", "Le nouvel obs .fr","Les INROCK...", "LA TRIBUNE DE GENÈVE", "POLITIS",Action communiste .les informations dieppoises le réveil L'anticapitaliste, "La FRANCE "AGRICOLE",La Manche libre.fr "le Plus"."La VIGNE", "SINE mensuel "La Manche libre.fr" accréditation festival Albi, fête de l'Humanité. festival off Avignon. (plus de 1000 chroniques publiées) chroniques et flash info à Radio FMR Jusqu'à 2500 visites par jour....! événements ,photographies Igor Deperraz Normalien . études de cinéma à Paris-Sorbonne. jury Petits Molière Téléphone 0785473094

Publié le par igor deperraz

Marseille, Capitale européenne de la culture 2013 !

Sur le vieux port de Marseille, les langues se délient et affrontent sous le Mistral montant les évènements culturels en cours. Les grands chantiers commencent à prendre forme sans que la minéralité affichée sur le port ne fasse obstacle au pittoresque légendaire de la cité phocéenne. Après de lourds travaux et un plan de circulation mettant l’automobile à l’encan, le cœur de la ville est prêt à affronter l’évènement culturel de dimension européenne. Catherine Bonte a mené de main de Maitre le chantier de la place Joliette sans altérer le patrimoine historique de l’endroit. L’ensemble mis bout à bout donne à la deuxième ville de France ses lettres de noblesse et fait rapidement oublier les faits divers qui font usuellement le bonheur de la presse parisienne. Néanmoins le renouveau de Marseille et son retour sur le devant de la scène internationale ne peut faire oublier le quotidien criminogène de la cité. La nouvelle politique d’encerclement des quartiers sensibles mis en place par Manuel Valls ne fait pas l’unanimité dans les cités. Le retour de la force publique est acté mais pour beaucoup la présence des uniformes dans la journée laissent toute la nuit aux dealers pour continuer leur travail ! A croire que les CRS en faction protègent le sommeil des dealers ! Sans l’afficher haut et fort, Marseille donne un sacré coup de vieux à la vieille Lutèce ! Un détour dans le quartier du panier peut prendre des allures de promenade nostalgique pour les franciliens ayant connu le Montmartre des années 50-60. Pari gagné pour l’AntiParis .

Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

Pull à trous

Tout le monde en parle, lui déballe tout, sa rancœur, son salaire et le mur qui existent entre les exigences consacrées du journalisme de la  presse écrite et la futilité de la Télévision. Ollivier Pourriol pensait qu’en étant payé plus de dix mille euros par mois pour faire une chronique de philosophie, il allait éveiller les consciences des âmes en peine du grand journal de Canal plus !

La philosophie de comptoir payé au tarif des grands palaces ne pouvait faire émerger d’autres concepts que ceux bien rodés de la chaîne payante. Faire de la publicité sous forme de journal est une idée bien rodée qui a fait le succès de Michel Denisot et aujourd’hui du petit journal. Yann Bartès, si fécond en premières parties d’émission pour relever l’off s’avère être un excellent vendeur de lessive en deuxième partie d’émission. La télévision ne nous ment plus, pour reprendre l’affiche du printemps 68 « L’ORTF vous ment ».

 Elle nous vend des paquets de lessive et du Jean Michel Apathie jusqu’à plus soif !  C’est pour cela qu’on l’aime. Pour sa grande indifférence à nous élever. La télévision nous donne le juste miroir de nous même dans notre quête de consommation effrénée. À plus de dix mille euros par mois quelques chroniques, je veux bien me résoudre à ne plus porter mes vieux pulls à trous. La compromission est le propre de la télévision, n’en déplaise aux philosophes des portes ouvertes.

 

Igor Deperraz

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Publié le par igor deperraz

Envoyé spécial à Cleveland

Cleveland, une ville américaine touchée par le chômage et le désespoir fait la Une de la Presse internationale pour un fait divers sordide qui peut tenir en deux lignes : Ariel Castro, chauffeur de bus a séquestré et violé pendant dix ans des jeunes filles qu’il avait séquestrées. Très vite à la lecture de cette dépêche, on comprend qu’il n’y a aucune explication ni information à chercher dans ce geste d’une bestialité crue et drue.  Au lieu de traiter cette affaire comme un banal fait divers qui arrive malheureusement chaque jour dans le monde, La presse de référence s’entête et persiste dans sa recherche du sordide. Comme pour mieux plagier les Tabloïds qu’elle aimait tant raillés au temps de sa splendeur. « Ariel Castro pourrait être poursuivi pour meurtre » Le Monde .fr . Une information ! « À Cleveland les séquestrées vivaient dans des conditions épouvantables au mieux » est-ce mieux que dans les ateliers du Bangladesh ? Et pour finir, le Parisien et le figaro ont un scoop « Le procureur cherche à requérir la peine de mort ». Les titres ne manquent pas d’imagination non plus « La maison de l’horreur ». Les voisins qui ont enfin baissé le son de leur poste de télévision pour entendre les cris de désespoir des victimes ont rapidement fait une chanson de cette libération aux retombées internationales. De quoi nous faire oublier le sang de nos T-shirts bio produit au Bangladesh ! Tout est question de priorité dans l’information, y compris dans la Presse de référence ou devrait – on plutôt dire aujourd’hui la presse d’indifférence ?

Igor Deperraz

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Publié le par igor deperraz

Mélenchon dans les bois

Camarade déçu du socialiste gestionnaire, tu te demandes pourquoi tu ne prendrais pas le chemin de l’Avenir radieux que te promet le candidat du front de gauche. Le verbe haut, la passion et la fleur rouge à la boutonnière, l’homme est à la hauteur du Peuple de gauche. Tu le rêvais, Mélenchon l’a fait ! Un homme qui réunit en lui toutes ses qualités ne peut être porteur que d’un message de justice sociale. Camarade déçu de François Hollande, n’écoute pas ces infidèles qui parlent en terme discourtois de ce brillant orateur. Le Front de gauche n’est pas le Parti communiste et le parti communiste n’est pas le front de gauche… un et un font bien un ! Les bonnes idées n’ont-elles pas toujours fait des sociétés où le bonheur s’inscrivait pour l’éternité dans la constitution. Alors camarade, si comme moi tu as gardé la PRAVDA du 2 août 1950, tu pourras y lire un article que l’on attribue au camarade Staline et dont je te livre la traduction pour te rassurer en tout point sur ton soutien sans faille au guide suprême du peuple de gauche.

Le marxisme est la science des lois du développement de la nature et de la société, la science de la révolution des masses opprimées et exploitées, la science de la victoire du socialisme dans tous les pays, la science de l’édification de la société communiste. Le Marxisme en tant que science ne peut rester stationnaire : il se développe et se perfectionne. Dans son développement, le marxisme ne peut manquer de s’enrichir d’expériences nouvelles, par conséquent, certaines de ses formules et de ses conclusions ne peuvent manquer d’être remplacées par des formules et des conclusions nouvelles qui correspondent aux nouvelles taches historiques. Le Marxisme n’admet pas de conclusion et de formules immuables, obligatoires pour toutes les époques et toutes les périodes ; le Marxisme est l’ennemi de tout dogmatisme » Staline le 28 juillet 1950

Camarade déçu de manuel Valls et du prochain remaniement ministériel qui ne verra pas Jean Luc Mélenchon porté à la tête d’un gouvernement de gauche, rappelle-toi ces écrits immortels du camarade Staline. Que du bonheur ! Et si le courage te prend de relire tes cours de terminal de Russe, relis les écrits immortels de celui qui porta si bien le « nous » pour l’âme russe. Savoure et adhère aux « Nous ! Le peuple de gauche ».

Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

Du balai dans nos rêves

Quel est donc ce passage si étroit * qui nous mène vers un avenir commun, apaisé et serein ?

Depuis l’éclosion de l’individualisme et du capitalisme dans nos sociétés occidentales, la nouvelle croyance religieuse en l’individualité du bien-être est venue semer d’embûche la Terre nourricière. Nous ne pensons plus le bien commun, nous  vivons le commun  dans son acceptation étymologique chrétienne : l’impur qui souille et tache.

Pour ce faire, nous avons  quitté le religieux asservissant notre impression et expression individuelle pour mieux abandonner  le territoire Politique. La conscience individuelle et égocentrée a pris la place de la réflexion collective et universelle. Vivre ensemble sa solitude est la nouvelle équation à deux inconnues gagnant l’Humanité. Les nouvelles technologies permettent d’individualiser son partenaire, de choisir in vitro ses descendants, de créer son Dieu, mais ne permettent pas de vivre l’expérience des compromis nécessaires au Réel.

 Les grandes idées formulant l’hypothèse d’une internationale socialiste, écologique et même capitaliste fondent comme des glaciers au soleil de nos égoïsmes. Pourtant Le réchauffement climatique s’impose à nous comme une conséquence directe du  refroidissement des relations inter- humaines et de l’abandon de ces utopies humanistes.

 Espérons-nous être les premiers à porter nos enfants dans l’Arche de Noé en regardant les autres se noyer ? La porte est étroite pour sortir de l’impasse individualiste et rejoindre le passage des possibles. Ni retour, ni précipitation, le juste milieu d’un chemin chaotique, mais certainement prophétique .L’ interprétation des Dieux vers cette terre inconnue qui ne nous avait jusqu’à présent jamais fait défaut devrait rester la priorité absolue du champ politique. Penser l’harmonie du monde et non son chao est un vaste chantier pour les laboureurs de la pensée en Terre humaine.

 

 

Igor Deperraz avec la participation inconsciente et fortuite de Guillaume Malaurie* (nouvel observateur du  9 mai 2013..Des balais…)

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Publié le par igor deperraz

L’Union pour la Majorité des Cons

Que faire un jour férié sans les bons conseils et les prédictions de Jean-François Copé ? « Les cons, c’est nous, c’est vous ».  Après le célèbre « Casse-toi pauvre con » du grand poète Nicolas Sarkozy, « le printemps des cons » de Copé... Un art de la rhétorique qui se réduit de plus en plus à sa portion congrue : L’invective.

 Les nouveaux moyens de communication ont profondément changé les habitudes textuelles des politiques. On parle SMS, on tweete et au final on finit par privilégier l’attaque verbale à la  réflexion. Dans cette dérive linguistique vers le vide de la pensée et le plein de l’injure bestiale, les propos les plus simplistes font et défont les programmes politiques.

Si l’on prend aux mots et au mot Jean - François Copé, son message devient limpide et clair pour son auditoire. Jean François-Copé est un « Con », et il aime le proclamer haut et fort. Le con !

Il n’y aurait donc plus rien à faire d’autre par un jour férié que de regarder les cons pleuvoir ? L’UMP s’appellera bientôt l’UMC… L’union pour la majorité des cons. Oh Con ! (avec l’accent méridional) dois-je me précipiter pour y réserver ma carte d’adhérent ?

Igor Deperraz

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Publié le par igor deperraz

L’Art du pont

 

S’il existe un Art conceptuel encore peu étudié, c’est l’Art de poser des ponts. La loi est peu généreuse en matière de jours fériés. Seul, le premier Mai est obligatoirement chômé. Les fêtes légales comme le 1 janvier ou le 11 novembre peuvent être travaillées dans des conditions tarifaires spécifiques mais le salarié ne peut échapper à son employeur. 11 fêtes légales font généralement  l’objet d’un accord d’entreprise. Pour les ponts, aucun texte n’encadre ce sport national. En articulant par de savants calculs les RTT, les Week-end, les fêtes, il est possible de s’octroyer une semaine de congé supplémentaire .Cette pratique majoritaire met à jour un besoin non couvert par la loi : l’exigence d’une sixième semaine de congé payé . Hormis l’initiative marginale d’un syndicat déposant un préavis de grève pour couvrir les salariés qui prendraient d’eux même le jour de l’Ascension, aucune autre initiative syndicale ne couvre les salariés dans l’art et l’usage de se fabriquer  du temps libre. Si les organisations syndicales déposaient un préavis de grève tous les vendredis  et les jours permettant de faire des ponts, on imagine assez bien les effets bénéfiques sur la santé  des salariés et sur leur famille. Le pont est au salarié ce que le dividende est à l’actionnaire .Une quête de profit éternelle et salutaire.

Igor Deperraz

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Publié le par igor deperraz

P1100418--2-.jpgCac 40 en millions

 Les dirigeants français des grandes entreprises françaises cotées en bourse ne gagnent que 100 fois plus qu’un cadre. Ce qui correspond à une rémunération avant impôt égal à 250 000 euros par mois et après impôt à 100 000 euros pour ceux qui n’optimiseraient pas leurs placements !

 Maurice Lévy a touché 4.8 millions d’euros en 2012 pendant que Bernard Arnault n’en touchait que 3.79 ! Avec de telles rémunérations, ces hussards de l’économie française peuvent s’acheter tous les deux mois un appartement parisien et le louer si besoin. Combien de temps leur faut-il pour racheter toute la rue d’un beau quartier ? Sur une carrière, si l’on cumule les rémunérations de l’entreprise et les rémunérations des placements immobiliers ou mobiliers, on peut arriver au chiffre de 200 millions de rémunérations.

Si nous ne sommes que des passagers sur Terre, ces dirigeants voyagent en classe affaires. En touchant de tels sommes, ils profitent de l’impossibilité pour le cerveau d’aborder les grands nombres. Qui peut faire la différence entre l’âge des dinosaures et la Préhistoire ? Ils se mettent ainsi à l’abri d’une critique quantifiable. Il est en effet plus facile de voir les 10 000 euros par mois que peut gagner un chirurgien durant sa carrière que ces rémunérations du capital. Combien de vies ont sauvées les heureux élus du CAC 40 ?

On ne peut plus à ce niveau parler d’enrichissement, mais bien d’accaparement

Igor Deperraz

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Publié le par igor deperraz

Vers Géant !

Si la monnaie chinoise, le renminbi (Yuan) remplacent un jour le dollar dans les échanges commerciaux, les insectes pourraient eux aussi remplacer la viande dans nos pratiques alimentaires. Près de 3 milliards de personnes mangent des insectes dans le Monde et cette habitude devrait très rapidement gagner l’ensemble de la planète.

Les Chinois adorent les termites et pensent qu’elles leur apportent la fertilité. La Mandchourie s’accommode du scorpion comestible. La Thaïlande et le Cambodge sont devenus au fil des années les grands spécialistes gastronomiques dans l’Art d’accommoder le vers de bambou ou le grillon. Un vers de bambou peut apporter jusqu’à 30 grammes de protéine. De quoi nourrir de façon durable la planète sans augmenter l’effet de serre.

 Nos bœufs, moutons deviendront bientôt des animaux de cirque ou de Zoo, laissant place à l’élevage intensif de punaises géantes, vers géants, termites… ce choc de culture se fera dans la douceur si l’on commence à habituer les enfants dès leur plus jeune âge à croquer dans du  grillon ou du vers de farine.

Un petit goûter avec du chocolat au scorpion ? Pour les amateurs d’exotisme, on peut déjà se procurer sur internet des packs découvertes. La reconversion de l’agriculture française dans l’élevage d’insectes permettrait de conquérir les marchés asiatiques et dans un avenir proche le marché européen .au menu, vers de bambou, Maître d’hôtel et Tatin de grillons…combien d’étoiles au guide Michelin ?

Devant l’inéluctable montée en puissance de la Chine, il n’est pas trop tard pour  prendre le dragon par les cornes à défaut du bœuf !

Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

Mélenchonaille

Évoquer Jean Luc Mélenchon dans une discussion, c’est comme parler de l’avenir d’une maison de famille après le décès d’un parent .on va inévitablement au conflit. Le tribun du front de gauche l’a bien compris et joue largement sur ce registre pour enflammer les foules et promettre un « Avenir radieux » aux victimes de la crise européenne. Que l’on évoque sa confortable retraite de Député européen ou sa longue carrière dans l’appareil du Parti socialiste, ses partisans n’en ont que cure… Jean Luc Mélenchon a bien le droit d’avoir eu, lui aussi sa révélation ! Le Front national n’a pas le monopole des Jeanne d’Arc !

 En professionnel de la Politique, il manie les concepts avec légèreté et comme humoriste, il s’est fait une spécialité dans l’Art de la caricature. « Une manifestation de Gauche sous un gouvernement de Gauche  ». Des phrases-choc pour des solutions qui feraient pschitt s’il accédait aux Responsabilités. Comme Jean Marie Le Pen, il ne veut pas se confronter à la réalité du Pouvoir avec son inévitable lot de contraintes et de contradiction. Non aux trottoirs glissants et aux étés pourris ! Du parler « cru et dru » qui fait du bien en le disant, mais qui a peu de chance de changer l’ordre des choses.

 En défendant Petroplus , le petit père du peuple de gauche défend une industrie polluante et dangereuse au cœur d’une des plus grandes agglomérations industrielles d’Europe .En se prononçant contre la Finance ,il ne remet pas en cause la société de consommation, mais une entité abstraite qu’il lui serait bien difficile d’expliquer aux foules venues l’aduler. On n’entend guère le pourfendeur de Vicomte réclamer la fermeture de toutes les centrales nucléaires, la reconversion immédiate de l’industrie automobile dans la production de vélo électrique, voir l’interdiction sur le territoire français de toute industrie polluante.

Puisque son registre fait largement appel à la démagogie, on peut se demander aussi pourquoi, il ne demande pas l’interdiction des Mac Donald et de l’industrie agro alimentaire ?  Le divorce avec le Parti communiste français est certain tant il est difficile au communisme municipal de concilier le Mélenchonisme avec le principe de réalité qui oblige les élus d’une collectivité territoriale.

Si Jean Luc Mélenchon n’est pas l’héritier de Jean Marie Le Pen, il  en est comme l’apôtre Pierre, son involontaire  messager

 

Igor deperraz

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