Les médecins ne savent pas lire ?
Le mediator , pointe du doigt , les insuffisances de l' agence du médicament mais il démontre aussi le manque de formation ou de réflexion de ceux qui l’on prescrit. Les médecins Docteur en médecine, ne l’oublions pas, ne lisent -ils jamais les revues professionnelles .Prescrire une molécule pour un traitement nécessite de connaitre a minima ses effets à long terme .Les pharmaciens n’ont-ils pas eux aussi l’obligation d’information sur les produits qu’ils vendent. Pour se faire délivrer un contraceptif les femmes doivent se soumettre à une prise de sang puis faire renouveler régulièrement cette prescription par un médecin. Lorsque l’ordonnance est dépassée ..commence un long combat pour obtenir le renouvellement de la petite boite. Certains se faisant tirér l’oreille, d’autres entamant un long discours sur la nécessité d’un contrôle régulier. A la vue de cette légèreté dans l affaire du médiator ,on ne peut que s’étonner du parcours du combattant pour vivre sa sexualité. Pour accéder à la pilule abortive ,ce n’est plus un parcours du combattant mais un chemin de croix……parsemé de Morale et d’obstacles. Les ostéogènes n’ayant pas entrainé à ce jour une forte poussée de mortalité..Avoir pu prescrire du mediator toutes ses années, alors que la presse spécialisée avait émis des doutes sur ce produit révèle que les études de médecine et leur formation continue est à revoir. Mélanger la vente de cosmétique et de brosse à dents dans les pharmacies empêchent probablement les pharmaciens de lire et de s’informer sur les molécules qu’ils vendent…Aujourd hui dire « on ne savait pas « revient à dire « On ne sait pas lire « et c’est fort gênant pour des professionnels qui passent presque dix ans dans les livres. Igor deperraz