Les R.G. recrutent !
S’il est bien un endroit où l’on ne plaisante pas, c’est à la DCRI et à la DGSE. Les services secrets de la République sont en crise et ce n’est pas le fait de travailler dans l’ultra confidentialité qui aide à percevoir ou entrevoir les éléments subversifs qui menacent les Français en mission à l’étranger.
Manuel Valls se défend de reconstituer la police politique des anciens régimes, mais il propose de conforter la SDIG forte de plus de 1800 gendarmes et policiers. Un renseignement de proximité utile pour détecter les premières manifestations déviantes. Les renseignements généraux avaient su développer l’art de surveiller le politique et le gauchiste..
L’actuel ministre de l’Intérieur promet qu’il n’en sera rien et évoque la possibilité d’encadrer le fonctionnement de ses services. Les députés eux penchent plutôt pour une autorité administrative indépendante et une inspection générale du renseignement. Dans l’immédiat, l’appel à candidature est lancé. On recrutera plus de 400 personnes contractuelles pour traduire et analyser.
L’islam est le sujet de toutes les préoccupations comme la cyber violence, cette forme moderne d’anarchisme violent. Le secret - défense couvrira toujours la DCRI et lorsque l’on sait que le terme secret défense couvre une large panoplie d’actions. On peut toujours s’interroger sur la pertinence de confier des services publics par nature attentatoires aux libertés publiques à l’exécutif.
Le contrôle parlementaire devrait être la règle pour toutes les missions restreignant ou tordant le cou à l’ordre juridique. Confier la gestion des services secrets au Parlement serait une garantie supplémentaire dans le bon usage des services que l’on cache sous le sceau du secret. En attendant, à vos CV………….
Igor Deperraz