Génobide….
On doit le mot « génocide » à Lemkin, un américain d’origine polonaise pour qualifier l’extermination d’un groupe humain .La création de ce mot correspondait en 1945 à une vérité historique que nul ne pouvait nier devant l’indicible horreur. L’employé pour qualifier des faits antérieurs à sa construction linguistique, comme le massacre du peuple arménien par l’empire ottoman revient à banaliser et mélanger les termes pour mieux les dissoudre dans le pot commun des abjections humaines. Les armées de Jules César, la bataille de Verdun, le régime de Vichy pourrait entrer dans le cadre de cette définition. Et l’on ne parle pas du soutien à certains pays africains. En voulant légiférer sur la mémoire avec des termes s’appliquant à un concept originel très marqué par la barbarie nazie, la France s’engage dans une impasse .Le massacre est universel et intemporel ;la destruction programmée et méthodique du peuple juif et de minorités est un phénomène unique dans l’histoire humaine et seul le mot génocide peut s’y appliquer. Condamner les massacres qui ont jalonné l’histoire humaine remplirait plus d’un code pénal. Il ne faut pas confondre élection et éructation….
Igor deperraz