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Regroupement familial des migrants, une nécessité culturelle
La décision d’accueillir et de régulariser !30 000 migrants sur le sol français relèvent du pouvoir exécutif, mais ne devrait-il pas relever du referendum pour faire consensus. L’élan d’humanité et la nécessaire main tendue vers nos frères humains pour reprendre l’expression de François Villon serait plus grand si les Français avaient à approuver leurs venus .On ne peut accueillir une ou deux familles dans une ville pour diluer l’effort national. Les expatriés français qui vivent en Afrique se regroupent dans un quartier pour pouvoir partager quelques us et coutume de leur pays d’origine .La solution la plus conviviale et la plus humaine est de les accueillir par millier dans des logements à construire.
De toute évidence, ils n’ont pas fait tout ce chemin pour regarder toute la journée la télévision par satellite dans un bourg isolé .Quid de la fréquentation à l’école et de la mosquée pour les musulmans ? Apprendre à parler le français à deux syrien dans une commune rurale qui se débat déjà avec les difficultés sociales de ses natifs demande des formateurs spécialisés et à l’écoute.
Les Allemands ne s’y sont pas trompés, ils ont accueilli un groupe homogène et nombreux .Pourquoi dans ces conditions ne pas regrouper dans des villes nouvelles ses hôtes.
Les harkis ont été accueillis en groupe et n’ont pas été éparpillés sur le territoire .Imaginons le dimanche d’une famille syrienne éloignée d’une centaine de kilomètres des proches de sa ville ou de son village.
La famille au sens large prime sur l’individu, il serait consternant que l’on l’oublie et que l’on mette en situation d’échec ce geste naturel d’entraide.
Igor Deperraz