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Chroniques matinales

Chroniques matinales

Par deux points de vue passent une ...droite. Par un point de vue passe une gauche ou le contraire. Des chroniques et photographies publiées dans les journaux: "LE MONDE", "Le MONDE MAGAZINE" "LE MONDE TÉLÉVISION""LE NOUVEL OBSERVATEUR", "Le nouvel obs .fr","Les INROCK...", "LA TRIBUNE DE GENÈVE", "POLITIS",Action communiste .les informations dieppoises le réveil L'anticapitaliste, "La FRANCE "AGRICOLE",La Manche libre.fr "le Plus"."La VIGNE", "SINE mensuel "La Manche libre.fr" accréditation festival Albi, fête de l'Humanité. festival off Avignon. (plus de 1000 chroniques publiées) chroniques et flash info à Radio FMR Jusqu'à 2500 visites par jour....! événements ,photographies Igor Deperraz Normalien . études de cinéma à Paris-Sorbonne. jury Petits Molière Téléphone 0785473094

Publié le par igor deperraz

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Faucheur de rêves

 

 

Les faucheurs volontaires payent très chers devant les juridictions civiles leur arrogance et détermination à s’opposer aux céréales transgéniques .Dans ce combat inégal, les tribunaux sanctionnent plus certainement la méthode d’action que le préjudice subi .L’Etat veut éviter à tout prix une contamination à grande échelle de l’idée Faucheuse. Ce mode d’action pourrait essaimer dans d’autres domaines que l’agriculture et donner des outils alternatifs aux contestations sociales.

Si l’on balaye d’un trait de plume les faucheurs de mots contaminés par l’imposture des grandes entreprises possédant et contrôlant la ligne éditoriale d’un journal, on peut très bien envisager des faucheurs de grandes rémunérations ou des faucheurs de parachutes dorés. Les idées génétiquement modifiées ne manquent pas en ce début 21 siècle pour imposer leurs semences textuelles. Un collectif des faucheurs volontaires de mauvaises idées comme le bouclier fiscal regretté aujourd’hui par le premier ministre aurait certainement récolté de lourdes peines au Civil. De nombreux scandales de santé publique auraient été évités si nos faucheurs avaient officié dans les pharmacies, pour le médiator, les supermarchés, pour les déodorants et le lait pour bébé à l’aluminium .Condamner par la société devant les juridictions, le faucheur volontaire devrait plutôt recevoir une certification d’utilité publique…

 

 

Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Xi Jinping tout simplement !

 

 

Nous connaissons tous le nom du Président des Etats-Unis et découvrons au fil des dépêches les noms de ses concurrents à l’élection présidentielle. Pourtant nous ignorons le nom du Président chinois et de son vice-président qui prendra en 2013 sa succession. XI Jinping fait la page 4 du Monde du mardi 14 février sans que sa visite officielle aux USA n’ait soulevé un grand engouement médiatique. L’homme le plus important du siècle à venir pourrait prendre un café à la terrasse du flore à Paris sans surprendre le moindre regard. La barrière de la langue fait elle obstacle à la peopolisation des personnalités chinoises ou refusons nous ostensiblement d’admettre cette vérité qui nous sourit ? Les européens devront  bientôt apprendre à prononcer et mémoriser les noms des futurs dirigeants et créateurs de nos sociétés s’ils ne veulent pas passer pour incultes ou ignorants .Cette Chine qui avance lentement et sûrement à travers les frontières envoie ses enfants dans toutes les universités occidentales  sous des prêtes noms pour maîtriser la culture de ses futurs marchés .Le Parti communiste chinois n’est plus que l’habillage d’une oligarchie capitaliste contrôlant méthodiquement les outils de production de la sphère industrielle .La force de la Chine réside dans cet aboutissement Machiavélique d’une fusion réussie entre Capitalisme et Socialisme .Le Pragmatisme politique chinois est devenu en quelques années l’idéologie la plus intrusive du monde industrialisée. Penser la chine d’aujourd’hui, c’est pensé la langue des représentations visuelles dans le champ politique .Lorsque Xi Jinping fera la Une des journaux et que les lecteurs suivront ses péripéties ,un grand pas dans la connaissance et la Vérité aura été franchi par les anciennes puissances coloniales.

 

 

Igor deperraz

Xi Jinping tout simplement !

 

 

Nous connaissons tous le nom du Président des Etats-Unis et découvrons au fil des dépêches les noms de ses concurrents à l’élection présidentielle. Pourtant nous ignorons le nom du Président chinois et de son vice-président qui prendra en 2013 sa succession. XI Jinping fait la page 4 du Monde du mardi 14 février sans que sa visite officielle aux USA n’ait soulevé un grand engouement médiatique. L’homme le plus important du siècle à venir pourrait prendre un café à la terrasse du flore à Paris sans surprendre le moindre regard. La barrière de la langue fait elle obstacle à la peopolisation des personnalités chinoises ou refusons nous ostensiblement d’admettre cette vérité qui nous sourit ? Les européens devront  bientôt apprendre à prononcer et mémoriser les noms des futurs dirigeants et créateurs de nos sociétés s’ils ne veulent pas passer pour incultes ou ignorants .Cette Chine qui avance lentement et sûrement à travers les frontières envoie ses enfants dans toutes les universités occidentales  sous des prêtes noms pour maîtriser la culture de ses futurs marchés .Le Parti communiste chinois n’est plus que l’habillage d’une oligarchie capitaliste contrôlant méthodiquement les outils de production de la sphère industrielle .La force de la Chine réside dans cet aboutissement Machiavélique d’une fusion réussie entre Capitalisme et Socialisme .Le Pragmatisme politique chinois est devenu en quelques années l’idéologie la plus intrusive du monde industrialisée. Penser la chine d’aujourd’hui, c’est pensé la langue des représentations visuelles dans le champ politique .Lorsque Xi Jinping fera la Une des journaux et que les lecteurs suivront ses péripéties ,un grand pas dans la connaissance et la Vérité aura été franchi par les anciennes puissances coloniales.

 

 

Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

 

 

 

 

 

 

 

Fashion candidats ….

 

 

 

Tout dans la campagne présidentielle porte à penser que les candidats se sont donnés le mot pour faire de leur prestation un grand salon du Prêt-à-porter 2012-2017

Ils affichent presque tous le traditionnel costume-cravate, refusant d’ajuster la fonction présidentielle aux nouveaux créateurs . François Hollande a fait de sa ligne mannequin une victoire sur son passé gourmand .Jean Luc Mélenchon clame haut et fort qu’il veut pourfendre les agences de notation tout en gardant les habits des ministères .Eva Joly lance une grande marque de lunettes ,François Bayrou conforte le  style « rustique »et Nicolas Sarkozy présente sa candidature avec une veste noire de deuil  .La mode ne sera ni courte ,ni longue elle sera de dire « La Vérité » C’est la tendance de l’été 2012 .Pas un candidat qui n’ait voulu s’affranchir de ce concept flou .Après la mode du mensonge ,celle de la vérité ; en attendant le prochain quinquennat ou l’on revendiquera la rupture en promettant de dire  « des vérités ».Parce qu’ils vont tous dire  « la vérité » A quoi bon ,s’ils ne mentent pas en parler à plusieurs voix… Les autres critères pour départager nos candidats vont donc devoir se faire sur la couleur de leurs yeux ou sur leur capacité de séduction.

Si des entreprises de spectacle ont remplacé dans les meetings politiques les caméras des journalistes, c’est parce que le look a pris le pas sur l’expression, la réflexion.

Cette période électorale commence par une grande fashion président dévolue à l’art de plaire. Un prêt –porter du verbe qui manque un peu de dentelles et de frous-frous

 

 

Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Parti communiste ou productiviste ?

 

 

François Hollande aurait-il oublié le Parti communiste français ou le feint-il ? En voulant rassurer les milieux de la finance pour éviter une fuite des capitaux, le candidat socialiste a pris le risque d’enterrer un peu rapidement un allié historique. Sur le terrain, le Parti communiste n’a pas tiré sa révérence, il survit dans les organisations syndicales et dans le tissu associatif. C’est le seul Parti politique français qui dispose avec le front national d’une base solide qui ne rechigne pas à se mobiliser partout où le Parti lui demande. Pour les nouvelles générations qui n’ont pas connu les affres du marxisme -léniniste, le message porté avec éloquence par Jean Luc Mélenchon est compréhensible et intelligible .La Finance et l’Europe libérale met à mal les travailleurs des pays occidentaux .Dans une société globalisée en perte de son leadership colonial, l’évocation des « racines »d’une République imaginaire ne peut que rencontrer son public. Le succès de librairie du pamphlet de Stéphane Hessel renforce la position de repli sur soi qui caractérise cette fin de l’utopie des lumières. Etre communiste ou du front de gauche, c’est revivre l’idéal communiste français qui avait su sanctuariser le monde ouvrier. Le bleu de chauffe, les vacances en 404 dans les camping de RDA, l’humanité dimanche dans la poche et les chaînes de chez Renault qui tracent la voie aux luttes sociales .Pour ce peuple de gauche l’avenir se nourrit du passé. On oublie les théories de libération qui ont conduit les pays d’Amérique du Sud ou d’Afrique à nous marginaliser économiquement et politiquement. L’écologie politique est reléguée à la gauche caviar pour mieux défendre le productivisme. Le parti communiste continue à défendre un monde ouvrier de plus en plus fragilisé par les délocalisations .Par la défense des intérêts des grandes industries productivistes, il est l’allié inconscient du patronat français .Un « je t’aime moi non plus »qui s’exprime dans la volonté de garder des industries polluantes et dangereuses en ville comme dans l’exemple de Petroplus. Paradoxalement le Front de gauche ,Parti communiste fait plus pour la France industrielle que le Parti socialiste .Sa base est prête à garder coûte que coûte les acquis de la France coloniale au mépris de la nouvelle donne géopolitique. Ses militants auront  dans les 5 prochaines années les moyens d’infléchir considérablement les volonté socialistes de moderniser et vertiser  la France de demain .Le candidat Hollande a pris le risque de payer très cher sur le terrain social de demain son oubli d’aujourd’hui .

 

 

Igor Deperraz

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Publié le par igor deperraz

 

 

 

Ne tirez pas sur le pianiste

 

 

Le commentaire modéré par le « webmaster » est devenu au fil du développement du Net un incontournable de l’interactivité .Un hôtel ou un service ne peut plus construire sa présence sans son flot de réponses d’internautes anonymes. Un article de presse portant sur un sujet sensible ne manquera pas de soulever l’ire des habitués de la contestation ou les cris d’orfraie des ronchons chroniques. Le commentaire est devenu au fil du Web.2, le champ préféré des adeptes de l’indignation .Cette interactivité a même trouvé pour la Presse ses passionnés. Traqueur de fautes et d’erreurs, il ne lisent plus le fond mais survolent les textes pour en dénicher ce qu’ils pensent être des inexactitudes ou des textes à censurer. Qu’importe si le sens nécessite une approche plus approfondie et nuancée. La perception d’une erreur possible ou d’une controverse l’emporte sur le fond. Plantu ose évoquer le populisme de Jean Luc Mélanchon, on brandit les menaces .On évoque le délicat sujet d’Israël et comme une sentinelle qui sortirait du bois, c’est l’emportement .On pose le problème des retraites et c’est la révolution. Comment peut-on passer dans le Journal « Le Monde » ce type d’écrit ! », »Vérifiez vos sources ! », je n’achèterais plus le journal ! ! .Une opinion ou un angle d’attaque sur un sujet ne peut toujours prétendre connaître la longueur du pantalon de celui dont il parle .Les commentaires posent donc aux Rédacteurs en Chef des rubriques la question de l’opportunité des choix éditoriaux et plus généralement posent aux rédactions le problème du contrôle citoyen proche de la censure totalitaire .

Ceux qui ont apprécié le dessin de Plantu n’ont pas pris la peine d’écrire en masse leur compréhension. Lorsque l’on analyse les commentaires laissés par les habitués de cette interactivité, rare sont les propos qui prolongent l’article examiné .Chacun aujourd’hui a pu voir à la télé ou sur le net une réponse qu’il pense être sienne .Mais l’opinion des uns et des autres ne peut s’exprimer que par rapport à ses propres conceptions morales et philosophiques. Il est donc vain de vouloir « commenter » ce qui ne peut relever du commentaire car dans sa définition classique le commentaire est ce qui explique un autre texte. Le terme de commissaire politique serait plus approprié à cette nouvelle forme de censure .Sans commentaires, sans commentaire.

 

 

Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

France inter refait du « Font et Val »


La disparition du « courrier des lecteurs » du Monde télévision nous manquent cruellement en ce jour d’infamie radiophonique .Philippe de Beaulieu et Margarete de Beaulieu anime une émission sur France inter à 12h15 «à votre écoute coûte que coûte » qui met en scène vocale les pires moments du service public radiophonique. D’effroyables minutes de grandes solitudes qui nous plongent dans le sordide et la vulgarité .En terme de comparaison Bigeard, c’est Montaigne et La Boétie en robe de noblesse .Est ce pour assurer sa pérennité à la direction de France inter que Philippe Val a renoué avec l’humour qu’il mettait en scène à la grande époque de « Font et Val »En acceptant l’indicible sur les ondes du service public le directeur de la Station met ses auditeurs dans une fâcheuse posture.Ca parle de quoi dans le texte cette émission  …à propos d’une petite fille abusée par un grand père ,on trouve ce brillant proverbe. »Il faut tout un village pour faire grandir un enfant « On se prend à croire qu’il faut tout une émission pour faire baisser une radio. Didier Porte n’y était pas allé dans la dentelle mais nos deux joyeux drilles en ont fait leur «Font » de commerce .Sans talent ni même humour les répliques salasses se succèdent à une heure de grande écoute obligeant la France du service public à couper le son de cette infâme comédie.


Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les politiques d’évaluation

L’Education Nationale comme l’ensemble des administrations publiques cherche depuis quelques années à optimiser ses investissement en personnels .Elle demande des résultats quantitatifs sur les postes occupées .L’exemple le plus parlant de cette politique est la tournée du facteur qui a vu en quelques années ses objectifs redéfinis pour optimiser la distribution du courrier. Ces mesures de performance n’ont pas donné pour autant plus d’initiatives individuelles sur les taches à remplir. C’est ainsi que l’on peut trouver un papier dans sa boite aux lettres pour retirer un colis alors que l’on est chez soi. C’est le prix à payer de la frénésie d’évaluation qui s’est emparée des politiques publiques .La performance au détriment de la pertinence. L’agent public, fonctionnaire à vie appartenait par un lien filial à son Administration .Comme le cantonnier du village ou le directeur d’école, il assurait la pérennité des relations sociales et imposait sa durée au temps social .L’Education Nationale n a pas échappe pas à ce mouvement. Le temps du secrétaire de Mairie, instituteur du village a laissé place au professeur d’école urbanisé venant dispensé un savoir morcelé devant un public tiraillé par l’abondance des sources média. Les savoirs concurrencés se confrontent au réel et entraînent par effet papillon une remise en cause de l’inspection évaluation telle qu’elle fut conçue il y a deux siècles .Le petit livre de Christophe Dejours « l’évaluation du travail à l’épreuve du réel »apporte un commencement de réflexion sur la difficulté pour les agents publics de faire valoir les trucs et ficelles de leur métier. « Contrairement aux présupposés de l’évaluation des compétences, la performance précède la compétence .C’est face à l’inédit, à la résistance du réel, à l’échec et ensuite grâce à l’obstination et à la mobilisation subjective, que le travailleur parvient à transformer son impuissance en performance »J’ajouterai que la performance au sens de mouiller sa chemise est toujours présente lorsque le sujet est impliqué dans le processus  d’acquisition des savoirs .Si l’on prend un médecin  généraliste de campagne ,son évaluation n’est faite qu’au regard de son action face au réel. Pour les professeurs et instituteurs, leur performance s’évalue par l’écoute et le respect des élèves. »En échange de la contribution qu’il apporte à l’organisation du travail, chacun attend une redistribution .contrairement à ce que l’on pense communément, la composante de la redistribution qui compte le plus n’est pas sa dimension matérielle  (salaire,primes,avancements,etc)mais sa dimension symbolique .Cette dimension symbolique, celle qui nous fait travailler, s’exprime sous une forme majeure :la reconnaissance. ». L’éducation Nationale doit évoluer pour proposer aux personnels la pertinence de leurs choix pédagogiques .Chaque établissement ou école doit devenir maître de ses objectifs. Donner l’autonomie et l’autogestion des administrations publiques ouvriraient la voie à une meilleure gestion des ressources humaines et budgétaires Un grand principe de Responsabilité collective pour une République de la maturité qui mettrait l’évaluation du travail à l’épreuve du réel.


Igor deperraz

Reference thierry Joncour inra edition « l’évaluation du travail à l’épreuve du réel » 2003

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Publié le par igor deperraz

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nationalisons en partie l’Europe


Etre Grec aujourd’hui, c’est vivre par anticipation le sort de millions d’Européens de demain. Diminution des retraites, fermeture et privatisation des services publics, abandon de la fonction publique. Avec cynisme, nous regardons le berceau de la démocratie s’enfoncer dans une crise profonde le rapprochant un peu plus chaque jour du régime des colonels.
Si l’Europe doit faire face au dumping social et économique des pays émergents, elle ne peut continuer à dépenser plus qu’elle ne gagne et surtout elle ne peut faire supporter aux plus grands nombres (les plus modestes) le poids de cette remise à niveau que d’autres appelleraient prise de conscience.
La Grèce, comme les autres membres de L’UE a bâti sa richesse collective sur la dette publique et sa richesse privée sur l’enrichissement individuel sans contrepartie fiscale .Les Hyper- riches ont bâti des empires sans contribuer à l’effort collectif .Cet argent, pour ne pas dire Capital, accumulée depuis des dizaines d’années au mépris des finances d’Etat doit être fiscalisé pour servir au rétablissement des comptes communs.
 La privatisation collective d’une partie du capital doit être réalisé sur la base de ce qui n’a pas été payé en droit de succession et impôts, soit pour l’ensemble du territoire européen une privatisation à hauteur de 49 pour cent des entreprises privées. La Grèce ne doit pas vendre ses ports, ses îles ou ses services au chinois ou investisseurs du Qatar mais à l’Union européenne .C’est l’Europe politique qui doit nationaliser les entreprises européennes à hauteur de 49 pour cent dans la totalité de la zone euro. La banque européenne doit et peut mettre en réserve cette partie du Capital pour mettre définitivement l’Euro a l’abri de la spéculation. Il n’y aurait rien de choquant à ce que Bruxelles dispose d’une part des grands groupes industriels pour asseoir sa politique monétaire et industrielle.
Pour concurrence l’Inde ou le Brésil, le continent européen ne peut continuer à vivre sur son passé colonial.
Il est temps de donner à l’Europe les moyens de ses compétences au risque si ce processus prenait du temps de voir les pays européens s’embraser les uns après les autres, laissant place progressivement à des Socialismes bureaucratiques ou des dictatures protégeant comme en Grèce les possessions de l’Eglise. La maturité de L’Europe un est enjeu bien plus important que les élections présidentielles à venir.


Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

 

 

 

 

 

 

 

Laboureur de neige

Mais où sont les neiges d’antan écrivait François Villon en 1462… il semblerait qu’en cet hiver 2012 sa complainte est été entendue .Un épais manteau recouvre nos champs d’une céréale d’un nouveau genre : le flocon de neige .Semer par les cumulonimbus et cristallisée par un long processus amenant au frittage et à la cristallisation, la neige recouvre les surfaces à perte de vue. Devant ces étendues de neige se donnant à qui veut bien les prendre, de nouveaux débouchés agricoles sont à portée de main. En stockant la neige en conserve à la manière des round- baller, on peut imaginer maîtriser les aléas des sècheresse d’été. Il ne reste plus qu’à imaginer la presse à neige transformant cette ressource inépuisable en matière première. Si l’on pousse l’idée, un peu plus loin, on peut imaginer des frigos à neiges servant à conditionner le flocon pour sa commercialisation .De nouveaux produits pourraient gagner des parts de marché .Neige au Pastis, fruits de saison à la neige des plaines de Champagne, Chèvre sur lit de neige du Quercy, fondue de Camembert rehaussée de neige en gelée. Imaginer un futur à l’agriculture passe aussi par une recherche constante de nouveaux débouchés. Vendre de la neige peut à l’avenir devenir un débouché comme un autre .Il est toujours permis de rêver que la terre nous donne de nouvelles ressources pour compenser la perte des marchés traditionnels. Comme l’intrépide François Villon l’écrivait à Meung –sur- Loire « Hommes,ici n’a point de moquerie »


Igor deperraz

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Publié le par igor deperraz

 

 

 

 

 

 

 

« Tout fout le camp »


La gauche reviendra au pouvoir avec l’idée d’établir un grand chamboulement du système éducatif. Elle propose de détricoter ce qu’ont fait ses prédécesseurs pour rebâtir une nouvelle école qu’elle espère faiseuse de miracles. Les rythmes scolaires, les programmes, les pratiques,deviendront obsolètes au risque d’user et de saborder toute idée de suivre une nouvelle aventure politique qui attendra sa contre réforme dans 5 ans .Quelle est donc cette boulimie réformatrice qui se fait  au mépris des personnes qui enseignent et surtout qui noient d’un trait de décret  les anciennes pratiques dans les oubliettes des bonnes volontés …Le message est clair ,il n’existe plus aucune sécurité tant dans les apprentissages des enfants que dans la formation des enseignants. Les gagnants de ce grand chamboulement seront les écoles privées ou confessionnelles ou d’exceptions sociales qui n’ont jamais bougé d’un iota depuis des années .Ces écoles que les enfants des candidats à la présidentielle ont du fréquenté n’ont certainement pas du suivre la pédagogie à enseignement variable et on les comprend. Que peuvent aujourd’hui les professeurs et les instituteurs devant la précarisation et la misère culturelle. Disposeront-ils des mêmes moyens que TF1 … ? Devront ils se déplacer dans les foyers pour faire les marchands de sable et bloquer les écrans des consoles de jeu débitant des heures d’images de violence et de sexe .Peut-on aujourd’hui affirmer que les pays du Nord ont le même public et la même éducation .Il est peut être temps de décréter un grand moratoire sur la frénésie de réformes dans l’enseignement primaire .Dans le même temps ,on n’entends pas la gauche redonner au titulaire d’un simple Bac l’opportunité de devenir instituteur ou institutrice ,on ne voit rien venir sur la reconnaissance du travail des Directeurs et directrices d’école. L’école de la République ne s’est jamais aussi bien portée que lorsque les politiques fréquentaient les salons de l’agriculture et se mêlaient de l’autre culture, plus terre à terre.


Igor deperraz

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