Format de presse bas les masques
La réédition des journaux de 1914, disponible en kiosque ne nous fait pas revivre que les moments tragiques de l’histoire de France, elle nous replonge dans la grande époque de la Presse papier. Une presse qui tirait plusieurs éditions par jour et qui se vendait à la criée pour 5 centimes le numéro.
On découvre qu’en ces années 14, les bureaux de poste pouvaient être ouvert jusqu’à 21 heures et que l’on pouvait aussi s’abonner à la presse locale. Mais en ce mois d’Aout 14,2014 ! Ce qui surprend le plus le lecteur attablé à la terrasse d’un café, c’est le regard des passants …
Un journal qui ne se cache pas ! Depuis l’apparition du format berlinois, le journal n’a eu de cesse de se rétrécir pour finir par disparaitre complètements sur des Smartphones ou tablettes... Comme si lire un journal était une tare.
Sur ces grands formats qui servaient aussi à se dissimuler des regards voyeurs de certains passants, on pouvait lire ostensiblement les nouvelles et les partager avec son voisin d’en face.
Lire un journal n’était pas en ce temps là un acte caché mais ostentatoire. Il faudra qu’un jour la Presse ne se cache plus et retrouve le chemin du format qui avait en son temps fait son succès
Igor Deperraz
Format de presse bas les masques
La réédition des journaux de 1914, disponible en kiosque ne nous fait pas revivre que les moments tragiques de l’histoire de France, elle nous replonge dans la grande époque de la Presse papier. Une presse qui tirait plusieurs éditions par jour et qui se vendait à la criée pour 5 centimes le numéro.
On découvre qu’en ces années 14, les bureaux de poste pouvaient être ouvert jusqu’à 21 heures et que l’on pouvait aussi s’abonner à la presse locale. Mais en ce mois d’Aout 14,2014 ! Ce qui surprend le plus le lecteur attablé à la terrasse d’un café, c’est le regard des passants …
Un journal qui ne se cache pas ! Depuis l’apparition du format berlinois, le journal n’a eu de cesse de se rétrécir pour finir par disparaitre complètements sur des Smartphones ou tablettes... Comme si lire un journal était une tare.
Sur ces grands formats qui servaient aussi à se dissimuler des regards voyeurs de certains passants, on pouvait lire ostensiblement les nouvelles et les partager avec son voisin d’en face.
Lire un journal n’était pas en ce temps là un acte caché mais ostentatoire. Il faudra qu’un jour la Presse ne se cache plus et retrouve le chemin du format qui avait en son temps fait son succès
Igor Deperraz